L’héraldique
La science des blasons apparaît à la fin du XIIe siècle pour reconnaître les chevaliers. Le blason se retrouve essentiellement sur le bouclier, la cotte d’armes, la bannière et parfois le caparaçon ou houssure du cheval. Quelques règles à retenir : les couleurs sont deux métaux (or et argent) et cinq émaux (sinople=vert, sable=noir, gueules=rouge, pourpre=violet, azur=bleu), et une règle importante : aucun métal posé sur un métal, aucun émail posé sur un émail : exemple un blason de gueules au lion de sable ne peut exister.
Pour décrire un blason, il faut commencer par la couleur du fond (la première en haut à droite de celui qui tient le bouclier c’est à dire à gauche quand on regarde la bouclier d’en face) et mentionner chaque détail : un blason dont le fond est jaune avec un lion rouge couronné dont les griffes, les crocs, la couronne et la langue sont bleus se dira d’or au lion de gueules armé, couronné et lampassé d’azur (il s’agit en l’occurrence du blason personnel de Rodolphe de Habsbourg avant qu’il ne devienne empereur). Autre règle d’or : un animal doit regarder à droite (de celui qui porte le blason). Au Moyen Age les gauchers sont parfaitement tolérés mais au combat il faut se battre en droitier, afin que le bouclier soit porté à gauche, côté cœur. C’est une question de survie !
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